Vous êtes-vous déjà demandée comment serait votre vie si vous aviez pleinement confiance en vous ? Chaque être humain nourrit le rêve, plus ou moins conscient, d'être en alignement avec ses aspirations profondes mais bien souvent, ils doivent faire face à des freins qui les entravent dans cette quête. Le manque de confiance en soi est une des premières demandes que l'on rencontre en coaching.
Que pouvons-nous faire pour trouver la confiance en nous qui nous manque ?
Quelles solutions existent pour répondre aux mécanismes qui se dressent devant nous et nous empêchent d'avancer ? Comment identifier et surmonter ces freins qui naissent bien souvent de nos peurs ?
Nous allons voir ensemble les différents blocages qui sabotent la confiance en soi, et les moyens d’y faire face. Suivez ce petit guide pratique pour muscler votre confiance en vous.
1. La peur du jugement
Vous vous inquiétez trop du "qu’en-dira-t-on" ? "L’enfer c’est les autres" parait-il et ça peut être vrai, à condition de leur accorder du crédit. Vous avez tendance à donner énormément d’importance à l’opinion de votre entourage ? Peu confiante en votre pouvoir de décision, cela peut vous rassurer de prime abord, de demander aux autres leur avis afin d’orienter votre choix.
Mais vous aurez autant d’avis que de personnes à qui vous poserez des questions. Ce qui ne vous éclaircira pas, bien au contraire. Cela peut vous amener à plus de doutes, plus d’éléments négatifs auxquels vous n’aviez pas pensé. Lorsque vous souhaitez emprunter une voie qui vous correspond, ne cédez pas à l’envie de demander à votre entourage, vos amis, vos parents, ce qu’ils feraient à votre place, pour prendre une décision aussi importante.
Aussi bienveillantes soient-elles, ces personnes vous répondront en fonction de leur propre vision du monde et selon leurs propres peurs. Une seule personne sur cette Terre peut réellement savoir ce qui vous convient le mieux : c’est vous ! Échanger avec les autres, avoir des points de vue extérieurs, peut vous apporter beaucoup dans votre réflexion, mais gardez bien en tête qu’il ne s’agit que de leurs ressentis personnels nourris de leur propre expérience.
La solution du coach : prendre du recul et vous rappeler que vous êtes unique. Tout choix aura forcément des bons et des mauvais côtés qu'il faudra en effet assumer, mais personne n’est en mesure de savoir mieux que vous ce qui est fait pour vous. Centrez-vous et questionnez-vous sur vos besoins : en les identifiant, vous saurez quel choix vous permettra d'y répondre.
2. La peur de ne pas être assez préparée ou l’excès de perfectionnisme
Vous êtes du genre à attendre le bon moment. À être dans le souci du détail, et ne pas laisser place au hasard. Vous voulez que le fruit de votre travail soit impeccable, qu’il n’y ait pas d’erreur, qu’il soit irréprochable.
C’est tout à votre honneur, mais…
Attendre que toutes les conditions de perfection absolue soient réunies pour commencer à œuvrer peut mener à repousser trop longtemps, voire à l’infini ce que vous souhaitez faire.
Eh oui, la perfection n’existant pas, vous risquez de tout bonnement ne jamais passer à l’action. Ou de le faire, mais tardivement, et dans l’urgence, ainsi vous ne pourrez obtenir un travail de la qualité souhaitée et serez logiquement frustrée et déçue.
La solution du coach : Osez, même si cela n’est pas parfait : faire un premier pas c’est indispensable pour avancer. Soyez indulgente envers vous-même et plus souple dans votre façon d'aborder vos projets. Ne repoussez plus ! Le meilleur moment pour vous y mettre c’est maintenant ! GO ! Lancez-vous (Enfin juste après avoir terminé la lecture de cet article 😉). Prenez votre agenda et écrivez dedans une action quotidienne que vous vous engagez à faire pour atteindre votre objectif.
3. La peur de l’échec
Celle-ci nous paralyse souvent complètement. On a tellement peur de ne pas réussir, que l’on n’ose parfois même pas imaginer essayer. Le fruit certainement d'une société qui nous pousse à être ultra-performante et nous fait voir l’échec comme une situation terrible de laquelle on peut se relever.
Or l’échec c’est toujours une opportunité de recommencer, de faire mieux. C’est le brouillon de l’œuvre d’art.
Rappelons-nous que c’est justement l’expérience qui construit un humain, qui le rend plus fort. Savez-vous que lorsqu'un enfant apprend à marcher, il tombe en moyenne 2000 fois avant d'y arriver ? Est-ce que l'enfant pense au risque de tomber avant de s'élancer ? Est-ce qu'il se décourage à la première chute ? Non, à chaque chute il en tire un apprentissage, il retient une nouvelle notion d'équilibre et de gestion de son corps. Et à chaque fois il se relève jusqu'à savoir tenir sur ses deux jambes !
La solution du coach pour dépasser cela ?
Lisez l’histoire des personnes qui ont réussi dans leur domaine, à grande échelle. Comme celle de Bill Gates, dont la première entreprise fit faillite. Ou Einstein qu’on pensait être en retard mental lorsqu’il était petit, et qui fut renvoyé de plusieurs écoles. Ainsi que Stephen King, auteur de thrillers à succès, dont les manuscrits étaient systématiquement refusés par les maisons d’édition. Tous ont connu un ou plusieurs échecs avant de réussir. Pour ne citer qu’eux. Leur point commun ? La persévérance.
L’échec n’est qu’une une façon de percevoir l’expérience que vous venez de faire.
Et là nous allons vous révéler un secret : en fait l'’échec n'existe pas, c'est une construction de votre mental ! En réalité, il n’y a que des expériences et des apprentissages !
Il suffit donc d’éduquer votre cerveau à percevoir les choses différemment.
Pour vous aider vous pouvez vous répéter ce mantra de Nelson Mandela « Je ne perds jamais : soit je gagne, soit j’apprends ».
4. La peur du changement
La peur de l’inconnu nous pousse parfois à ne pas souhaiter le changement.
C’est vrai, finalement on sait ce que l’on a, on connait nos souffrances actuelles et on ne sait pas comment cela pourrait être autrement. Notre mental, qui a pour mission d'assurer notre sécurité, nous maintient dans nos habitudes pour ne pas sortir de notre « zone de confort », aussi inconfortable puisse-t-elle être.
Mais l’immobilisme ne mène nulle part. On ne peut évoluer sans bouger. Le monde est lui-même constamment en mouvement, le temps passe, la terre tourne... Il faut accepter cet état de fait, et accueillir l’aspect évolutif de la vie.
Le secret du coach pour sortir de sa zone de confort :
Tout d’abord, commencez petit. Changez quelques routines de votre quotidien. Prenez un nouveau chemin pour chercher votre pain. Essayez de vous rendre dans un nouvel endroit pour vous promener. Faites des tâches que vous n’avez pas l’habitude de réaliser, lancez-vous des petits challenges. Plus vous sortirez de votre zone connue, plus vous le ferez souvent et avec aisance, dans tous les domaines de votre vie. Et très important : félicitez-vous à chaque sortie de votre zone de confort !
5. Le syndrome de l’imposteur : Quand votre pire ennemi c’est vous
Peut-être avez-vous déjà entendu parler de ce syndrome de l'imposteur. Il ne s’agit pas d’une pathologie, mais d’un mécanisme psychologique nous faisant saborder notre propre travail.
Des études avancent que près de 70 % de la population pourrait être à un moment ou à un autre affectée par cela. Il s’agit d’une sensation de ne pas mériter ses réussites et les attribuer à la chance, plutôt qu’au fruit de notre travail. D’avoir l’impression d’être surestimée dans ses capacités. Penser que l’on n’est pas à notre place dans ce que l’on fait, qu’on a décroché une mission pour des raisons non-objectives.
Bref que l’on est tout bonnement un imposteur, et qu’à un moment ou à un autre on va être démasquée.
Lorsqu’on souffre de ce syndrome on va être gênée si quelqu’un vante nos compétences et nos réalisations, car on aura la sensation de ne pas être digne de ses compliments, mais au contraire d’usurper cette place que l’on a acquise.
La solution du coach :
Il faut apprendre à vous considérer avec bienveillance. Tout d’abord, lorsqu’une pensée négative à votre propos traverse votre esprit, chassez-la. En coaching, on appelle ça « faire taire Radio-Critique ».
Finis les « je suis nulle, je ne suis pas douée, je ne suis pas assez ceci ou trop cela ». Seriez-vous aussi dure et critique avec votre sœur, votre mère ou une amie ?
Devenez votre propre meilleure amie : bienveillante, rassurante, valorisante !
Personne n’est parfait et justement rien ne vous oblige à l’être. Vous avez le droit de vous tromper sans pour autant en conclure que vous êtes nulle.
Votre mission : éduquez votre mental (et oui, encore lui !) à être plus tolérant avec vous-même.
Autorisez-vous à être fière de vous. Soyez consciente de vos forces. Focalisez-vous sur ces dernières ! Pour cela, remémorez-vous les nombreuses réussites à votre actif. Même celles qui vous semblent le plus anodines, qu'elles soient dans le domaine professionnel ou personnel. Vous pouvez vous en féliciter.
Et pour ce que votre mental peut juger comme des « faiblesses », considérez-les plutôt comme des axes d’amélioration sur lesquels vous pourriez travailler.
Vous avez à présent quelques pistes pour réfléchir à vos peurs, vos blocages et quelques axes pour améliorer la gestion de ces derniers.
Le but étant de pouvoir vous libérer de ces freins et trouver la confiance en vous nécessaire pour avancer sur votre chemin.
C’est essentiel pour vous permettre de trouver un alignement entre vos besoins et vos choix.
Si vous avez des difficultés à faire grandir la confiance en vous, vous pouvez compter sur l’aide d’un coach holistique, qui vous soutiendra dans vos projets et vous aidera à remplir votre jauge de confiance. Cela peut être très rassurant en effet, de faire appel à un professionnel qui saura vous faire prendre du recul face aux difficultés et trouvera les mots justes pour vous accompagner.
Alors maintenant à vous de muscler votre confiance en vous !
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