Parmi toutes les professions qui se développent ces dernières années et plus encore ces derniers mois, ce métier est sur toutes les lèvres et on le retrouve dans tous les domaines. On peut dire qu’il est le plus actuel et très certainement celui du futur : c’est celui Coach.
Pourquoi un tel engouement aujourd’hui ?
La période inédite et exceptionnelle que nous vivons depuis plus d’un an maintenant, à travers l’épidémie de COVID 19, a eu l’effet d’un tourbillon dans l’esprit de la plupart d’entre nous. Rabattant les cartes et bouleversant notre quotidien cette crise a été à la fois mondiale et personnelle.
Nous avons tous traversé de nombreuses épreuves en étant loin physiquement les uns des autres, souvent dans la solitude et le manque de nos êtres chers. Certains d’entre nous ont été directement touchés par la maladie et d’autres ont malheureusement eu à faire face au décès d’un proche. Pour ce qui est des plus chanceux, ils ont tout de même dû s’adapter à de nombreuses nouvelles règles.
Nous avons tous dû changer des habitudes qui faisaient notre norme. Les annonces se sont enchainées et nous ont obligés à faire preuve d’adaptation et de résilience. Et les confinements nous ont forcés à nous ramener à l’essentiel (que ce mot a été utilisé ces derniers mois !) et à nous rapprocher de nos réels besoins.
Ces moments, comme une pause en dehors du temps, nous ont également permis de faire un état des lieux de nos vies et de nous interroger sur nos plaisirs, nos loisirs, nos lieux de vie, nos professions… plus simplement sur qui l’on est et ce que l’on souhaite.
Cette situation a provoqué pour beaucoup une réelle quête de sens, et une ruée vers les métiers de soutien tels que les psys et les coachs. Ce qui est bien logique car ces accompagnements apportent l’aide nécessaire pour y voir clair dans une situation et prendre recul, tout en apportant expertise, bienveillance et professionnalisme.
Une étude menée par Doctolib a révélé en effet, une hausse de 27% des demandes de consultations avec des psychologues entre octobre 2020 et mars 2021, par rapport à la même période de l’année précédente. (1) Les demandes de coaching sportifs ont elles augmenté de 61% (2) selon une étude de Starofservice.
Managers, dirigeants, cadres, salariés, agents de la fonction publique, demandeurs d’emploi, personne en congé parental ou en reconversion, particuliers en recherche de mieux être… tout le monde peut être amené à être coaché, soit pour sortir d’une problématique très ponctuelle, soit dans le cadre d’un accompagnement sur le long terme avec des enjeux plus importants.
Chacun cherche aujourd’hui à trouver sa place dans ce monde et à vivre mieux.
L’ère de l’hyperconsommation a laissé place à l’ère de l’hyperconscience.
Comme si le superflu se trouvait gommé. Le port du masque a par exemple eu comme effet une baisse significative du CA du secteur des cosmétiques.
Une étude IFOP pour Slow Cosmétique révèle qu’après le 1er confinement 21% de femmes se maquillaient quotidiennement, c’est moitié moins qu’il y a 3 ans où elles étaient 42 %. (3)
Mais si le CA du maquillage a chuté de 25% celui des soins du corps à lui fait un bon de 225% et les applications comme Clean Beauty et Yuka se sont fait une vraie place en permettant aux consommatrices de connaitre les ingrédients des produits qu’elles achètent.
On se maquille moins mais on prend plus et mieux soin de soi. Le bien-être passe avant le paraître désormais.
Autre indicateur allant dans le même sens : le développement personnel représente désormais 32% des livres achetés. (4)
Nous voyons bien que c’est un changement profond sur tous les plans et dans tous les pans de la société qui est en train de s'opérer.
Le monde 2.0 : celui du bien-être
Le monde est en pleine mutation, la société est en train de changer pour plus d’authenticité, de bienveillance et de bien–être. Et c’est dans ce cadre que s’inscrit la pérennité du métier de coach.
Le monde du travail aussi s’intéresse à la QVT : Qualité de Vie au Travail.
On voit apparaitre peu à peu des offres d’emplois inédits comme celui de « Chief Hapiness Officer », métier originaire des États Unis, rattaché aux ressources humaines. Le CHO a pour but de veiller au bien-être des collaborateurs de l’entreprise. Il travaille à la bonne communication entre tous les employés, pratique la bienveillance, s’intéresse à la disposition des bureaux et des équipements. Il organise des évènements, fait intervenir des prestataires extérieurs (massages, coaching etc.).
Certains pays sont déjà très en avance (5) et ont mis en place des nouvelles normes afin que le bien-être du travailleur soit pris en compte.
Les pays du nord de l’Europe sont des très bons exemples en la matière : 84% des Finlandais seraient satisfaits de leur quotidien au travail…
Au Danemark, le bien-être au travail a même un nom : « Arbedjdsglaede » (ne nous demandez pas de le prononcer !). C’est un pays qui pratique le Slow Management, c’est-à-dire que les collaborateurs sont écoutés, respectés et ne sont pas pressés comme des citrons, ni assommés d’objectifs inatteignables.
Les États-Unis bien-sûr, précurseurs, laissent beaucoup d’autonomie et de liberté à leurs collaborateurs, chacun est responsable et se gère. Ils bénéficient d’ailleurs d’un cinquième de leur temps de travail pouvant être dédié à leur vie personnelle ! Et même la Chine, qui n’est pas réputée pour offrir les meilleures conditions de travail, a mis en place un temps de sieste « obligatoire » car travailler pendant le fameux pic de fatigue d’après-repas n’est pas productif ! Eh oui même lorsqu’on se penche uniquement sur les chiffres, on ne peut pas faire l’impasse sur les besoins humains !
En France, comme dans tous les autres pays, cela commence aussi à se mettre en place. Il existe déjà des séances de sport remboursées par la sécurité sociale. Les mutuelles sont de plus en plus nombreuses à proposer des remboursements pour les séances chez les praticiens du bien-être, de la psychologie et des thérapies holistiques et s’ouvrent chaque année à de nouveaux métiers de ce type.
Tout indique que nous sommes en train de construire une société tournée vers le mieux-être et l’alignement, où enfin la quête de sens arrive au cœur des préoccupations.
Le neuropsychiatre Boris Cyrulnik a dit, à propos des décisions prises par les gouvernements pendant la lutte contre le covid-19 : « Pour la première fois dans l’Histoire humaine, on fait passer la vie des individus avant l’économie." (6)
Et demain ? Tous coachés bien-sûr !
Le métier pourrait vous sembler saturé mais la réalité est toute autre, car c’est au contraire l'ouverture du champ des possibles qui s’offre à vous.
Beaucoup de perspectives et de nouvelles opportunités se présentent pour les coachs. Notamment si vous avez opté pour une formation de coach holistique. C’est à dire qui prend en compte l'être dans sa globalité. Ce positionnement unique vous permet d'accompagner des personnes dans toutes les dimensions de l’être. Le coaching holistique permet de trouver l'alignement entre le corps, le cœur, la tête et l'âme. Et cette quête d'alignement est vraiment d'actualité tant il y a de personnes qui s'éveillent et aspirent à construire une vie harmonieuse et apaisée.
En effet, Le coaching est un secteur plein de potentiel : une récente étude de l’International Coaching Fédération (7) met en exergue que la demande est en forte augmentation et continuera à l’être car de plus en plus jeunes se tournent vers cet accompagnement. Le client type a en moyenne 40 ans et la tendance est vers le rajeunissement.
De plus les Millenials (ou génération Y), nés entre le début des années 80 et la fin des années 90 sont précisément la génération de la quête de sens. Génération qui veut du sens dans ses décisions, sa vie personnelle, professionnelle, dans sa consommation. Faisant preuve d’une grande ouverture d’esprit, elle est prête à faire appel à des coachs et elle ouvre la voie aux générations suivantes.
Tous les voyants sont donc au vert pour que le métier continue à se développer.
Coach un métier complet
Selon votre sensibilité vous pourrez décider de vous spécialiser dans un domaine ou de vous consacrer à une thématique qui vous tient à cœur. Les spécialisations sont nombreuses et presque infinies : vous êtes tous uniques et les besoins de vos futurs clients aussi.
Enfin, autre atout de ce métier : le coaching se pratique de plus en plus à distance. La tendance s’accélère depuis 5 ans grâce à l’usage des outils et plateformes vidéo qui est passé de 24% en 2015 à 48% en 2019. A l’ECH nos formations et supervisions de coachs se déroulent exclusivement à distance afin de permettre à un maximum de personnes de pouvoir y accéder tout en évitant les frais de déplacement et de logement inhérents au présentiel.
La crise sanitaire devrait encore accroître ces tendances : dans ce contexte social incertain, le besoin d’accompagnement est important et touche toutes les catégories socio-professionnelles et tous les âges. Le coaching a un rôle majeur à jouer, en tant que métier d’avenir pour soutenir les individus et les entreprises.
Dans une société où tout bouge, chacun sait qu’il va trouver les réponses au fond de lui, en se donnant les moyens d’atteindre son rêve. Le monde est en reconstruction, tout est à (re)faire, donc tout est possible. Lorsqu'on est seul face dans cette démarche, on n’a pas forcément le recul nécessaire et c'est là que l'intervention d'un coach peut être un précieux soutien.
Aussi, un coach est le meilleur allié qu’on puisse trouver car il permet non seulement de mieux nous connaitre et de déterminer nos besoins, mais il sait aussi comment faire ressortir le meilleur de nous-même et nous apporter la motivation et les techniques pour atteindre nos objectifs.
Aujourd’hui choisir ce métier c’est choisir un métier passionnant qui réussit la prouesse d’être à la fois pérenne, d’avoir du sens et de contribuer à la construction d'un monde meilleur. Avouez que ce n’est pas donné à tous les emplois ! Si toute personne peut être coachée, il sommeille également en chacun de nous cette capacité à accompagner l'autre vers un mieux-être. Et vous, quel coach seriez-vous ?
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